Dépendance : de quoi parle-t-on ?
Qu’entend-on par « perte d’autonomie » ? A partir de quel stade est-on considéré comme « dépendant » ? En France, l’état de dépendance des personnes est mesuré à l’aide d’une grille AGGIR, laquelle définit 6 niveaux, le groupe GIR 1 (Groupe Iso-Ressources) étant composé des personnes les plus dépendantes. Elle permet notamment de décider de l’attribution de certaines aides publiques, telles que l’allocation personnalisée d’autonomie (APA).
Dans tous les cas, on parle de perte d’autonomie dès lors que la personne n’est plus en mesure d’assurer tout ou partie des actes élémentaires de la vie quotidienne, à tel point qu’elle peut se mettre elle, ou son entourage, en danger.
Pour pallier cette situation, les proches sont souvent les premiers sollicités. L’Etat a prévu un certain nombre d’aides financières et pratiques. Et dorénavant, le problème de la perte d’indépendance faisant véritablement partie des enjeux de demain, des solutions de prévoyance sur mesure permettent d’anticiper sa perte d’autonomie éventuelle.
Faire face à la perte d’autonomie d’un proche
La perte d’autonomie d’un proche est une épreuve pour bien des familles. Les conséquences sur la vie personnelle sont souvent lourdes et nombreuses, à la fois moralement, physiquement et financièrement. Il existe des solutions pour aider les proches qui accompagnent des personnes dépendantes, à savoir, entre autres :
le congé de soutien familial, valable selon diverses conditions dans le secteur privé et dans le secteur public ;
le congé de solidarité familiale ;
des déductions fiscales dans le cas où une pension alimentaire ou l’hébergement à domicile est octroyé par l’aidant à un proche dépendant ;
l’allocation journalière d’accompagnement.
D’autres dispositifs permettent aux proches de faciliter leur quotidien.